Fiche de danse

Koste 'r c'hoed

Terroir

Koste 'r c'hoed

Vidéos et musiques

 

Rédacteurs

La première fiche de danse, appelée alors « fiche technique », a été rédigée en 1974 par Jean-Claude Bozec et Pierre Jézéquel à partir des travaux de la Commission Recherches du Cercle Celtique de Rostrenen (1970 à 1974). Cette nouvelle fiche de danse a été rédigée en 2013 par Pierre Jézéquel avec la participation de Marguerite L’Helgoualc’h-Jézéquel pour la décomposition du pas de danse et de Dominique Jouve pour l’accompagnement musical. Il a été tenu compte des modifications apportées sur la décomposition du pas de base et sa transcription graphique par la Commission Danses de Kendalc’h (années 1980-90). Le référent nommé par la CDKc est Pierre Jézéquel.


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Famille de danses

Gavotte

Structure de la danse

Danse unique

Accompagnement traditionnel

Kan ha Diskan
Couple Biniou/Bombarde
Accordéon
Treujenn Gaol

Forme de la danse

Danseurs du cercle de Saint-Nicolas-du-Pélem lors de l’épreuve du koste ‘r c’hoed à Tradi’Deiz 2015

Appellation

Le respect des règles grammaticales du breton impliquerait pour traduire « l’orée du bois » de dire « Kostez ar c’hoad », ce qui éloigne du terme habituellement utilisé pour nommer le terroir et sa danse. Dans le terroir et comme à Gouarec ou à Silfiac, le kost’ er c’hoad  se prononce à la vannetaise :  «  kochteHoed » avec un H fortement aspiré. Jean-Michel Guilcher à propos du terroir et de cette danse écrivait : « kost’ er hoed ». Aujourd’hui, koste ’r c’hoed (forme vannetaise) est le terme générique  qui fait consensus pour l’appellation de la danse et du terroir en question.

Situation géographique et historique

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Le Koste ’r c’hoed est un petit terroir adossé à la forêt de Quénécan, à cheval sur les départements des Côtes-d’Armor et du Morbihan, formant transition entre la Haute-Cornouaille et le Vannetais. Il comporte les communes de Perret (22) et Sainte-Brigitte (56), la Lande de Gouarec sur la commune de Plélauff (22), la partie est de Lescouët-Gouarec (22) et l’appendice nord-est de Silfiac (56). Toutes ces communes ou paroisses appartenaient au diocèse de Vannes jusqu’à la Révolution française et sont de langue bretonne vannetaise.
Le découpage administratif entre Côtes-d’Armor et Morbihan découle de la Révolution française et de la volonté des autorités de l’époque de scinder le grand domaine de Quénécan, propriété du Duc de Rohan. La forêt de Quénécan constitue, avec le Blavet canalisé, une véritable barrière naturelle isolant le terroir des influences de l’Est. C’est dans cet espace dominé par la forêt que va se développer une danse qui appartient au domaine des gavottes en ronde ou chaîne fermée, le koste ’r c’hoed faisant la transition avec le domaine pontivyen des laridés. Les influences se feront donc par l’ouest avec le Fañch à Gouarec et partiellement Plélauff et le Pourlet à Lescouët-Gouarec et Silfiac. Par le sud de Sainte-Brigitte, les influences se font avec les laridés. Le pas et le style sont proches, et ceci d’autant plus que toute la vie économique est tournée vers le sud (pays de Pontivy). Il faut souligner ici le caractère d’expression personnelle particulièrement marqué dans cette danse et qui complique la définition d’un pas de référence. L’utilisation et l’observation des collectes effectuées a permis d’établir cette proposition de pas de base.

Informateurs, témoignages et transmission

Les témoignages les plus anciens sont ceux obtenus par Jean-Michel Guilcher lors de son étude des danses populaires réalisée entre 1953 et 1956 et qui concernent des habitants nés en fin du XIXe siècle (autour de 1890-95). Signalons qu’un film a été réalisé à l’occasion de ces recherches et visible à l’UBO de Brest (participation de Jean Ogé des Forges des Salles en Perret). Les témoignages collectés entre 1970 et 1974 par la commission Recherches du Cercle Celtique de Rostrenen l’ont été auprès de gens du terroir comme Jean Ogé (champion de koste’r c’hoed et musicien, né en 1902 aux Forges en Perret), François Trémel (né en 1903 à Guendol en Plélauff), Eugène Kerjean, ancien champion de koste ’r c’hoed entre les deux guerres et également champion de Fisel à la même époque (né à Bonen en 1906). Des témoignages ont été collectés sur Sainte-Brigitte et Perret (le Gouvello, Stangnalien en Perret, Keraudic en Plélauff et Le Bretin en Sainte-Brigitte). D’autres témoignages ont été collectés en 1996 et 1997 par Marie-Claude Garrin de Sainte-Brigitte, auprès de madame Videlo du Gouvello (née en 1903 à Sainte-Brigitte) et de madame Le Polotec (née Hubert en 1925) du bourg de Sainte-Brigitte.

Origine et famille de danse

La danse koste ’r c’hoed est une gavotte comme ses voisines. La formule d’appui est la forme générale en Haute-Cornouaille, formule à huit temps avec subdivision de la pulsation au temps 4. Elle se danse en ronde fermée, les danseurs se tenant par la main, les avant-bras en contact. Sur Sainte-Brigitte, la danse n’était pas appelée « koste ’r c’hoed » mais « dañs tro » qui par son tempo rapide et son pas sans amplitude annonçait les laridés-gavottes pontivyens. Ces danses, à l’origine tripartites, ont perdu leur bal et la contredanse avant la deuxième moitié du XIXe siècle puisqu’aucun témoignage n’a pu être collecté à ce sujet. Cette danse a une origine commune avec les gavottes : le trihory.
Si le croisé semble caractéristique du koste ‘r c’hoed, on remarque que les danseurs des communes voisines Fisel (Plouguernevel…) et les danseurs des communes du Nord-Pourlet (Langoélan…) pratiquent déjà ce « croisé » dans le pas de leur terroir. Cette idée va dans la « continuité » de ces trois terroirs de gavotte.

Forme et structure de la danse

Les danseurs se tiennent par la main, le bras gauche sous le bras droit du danseur précédent. Le déplacement est exclusivement latéral et de faible amplitude. La chaîne des danseurs se déplace toujours de gauche à droite (sens des aiguilles d’une montre) et reste généralement fermée, ce qui n’a pas toujours été le cas (voir Jean-Michel Guilcher). L’allure est celle d’une course bondissante et régulière, sans ruptures ni blocages de temps comme cela a pu se voir à une époque récente. L’usage des croisés-emboîtés donne également à cette danse  une allure  bondissante. Le tempo de la danse est également  proche du Pourlet.

Technique de pas

Temps 1 à 3 : Le danseur prend appui au temps 1 sur le pied gauche et effectue un petit bond sur lui-même en ramenant le pied droit à la place du pied gauche par un croisé avant. La jambe gauche est alors légèrement décollée du sol. Au temps 3, le danseur prend appui sur le pied gauche en croisant la jambe droite devant la jambe gauche.

T emps 4 et 5 : C’est la partie la plus délicate. Le danseur reprend appui sur le pied droit en croisant la jambe gauche devant la droite. Le pied gauche vient se poser à l’avant droit du pied droit qui se relève simultanément (c’est le « et » de 4 « et » 5). Au temps 5 l’appui est inversé : de nouveau sur le pied droit pendant que le gauche se soulève en avant, toujours croisé devant la jambe droite.

Temps 6 : Le danseur prend appui sur son pied gauche pendant que le droit effectue un croisé avant sous forme d’un mouvement bref de droite à gauche.

Temps 7 et 8 : Le mouvement est le même au temps 7 mais inversé. Le danseur prend appui sur le pied droit pendant que la jambe gauche effectue un croisé avant. Le huitième temps se fait sur le même appui, un léger rebond du pied droit pendant que la jambe gauche toujours croisée devant la droite effectue un mouvement de repli du pied vers la jambe mais sans effectuer de « balayage » de gauche à droite qui n’est pas naturel et qui vient casser l’esthétique de la danse. Le mouvement du huitième temps se fait dans le sens solaire, c’est-à-dire d’avant en arrière, en rapprochant le talon du pied gauche du tibia de la jambe droite. Et tout naturellement, ce mouvement s’emboîte sur le premier temps de la phrase suivante où le pied gauche vient en appui légèrement à gauche du pied droit.

Le pas des femmes

Les témoignages recueillis au cours des différentes périodes d’étude de cette danse sont concordants. Ils indiquent que les femmes n’effectuaient pas tout-à-fait le pas des hommes, notamment les croisés-emboités si caractéristiques du koste ’r c’hoed. Jean-Michel Guilcher indique que le pas de la danseuse est de plus faible amplitude mais reste bondissant, l’impression dominante étant « celle d’une pulsation régulièrement scandée » (La tradition populaire de danse en basse Bretagne, p. 196). Il ne différait pas en cela de la pratique des terroirs voisins. Le mouvement de renouveau depuis les années 1950 a permis aux femmes d’adopter le pas caractéristique des hommes. à partir du moment où la danse devient la même pour tous, ce type de pas pouvait poser des problèmes, notamment de déhanchement dans les croisés-emboîtés. C’est probablement pour cette raison que la formule de décomposition du pas de base rédigée en 1974 a été modifiée par la suite.

Modification de la formule de base

Sur la formule de 1974, écrite volontairement de droite à gauche, les temps 1 et 2 puis 3 et 4 sont identiques, ce qui simplifie la décomposition. Par contre, à la vitesse normale d’exécution de la danse, il n’est plus possible de faire un croisé avant avec le pied droit au temps 4, celui-ci revient naturellement prendre appui avant d’avoir terminé son croisé. Cette façon de décomposer le pas au cours des apprentissages de la danse a pu induire des déhanchements disgracieux, modifiant l’allure générale de la danse. La formule décrite en détail dans cette fiche reprend donc la dernière version, en insistant toutefois sur le respect du style qui ne peut s’accommoder de gestes à contresens tels que les déplacements latéraux de pieds déconnectés du mouvement général, « balayette » latérale entre les temps 4 et 5 qui « cassent » véritablement l’esthétique générale de la danse et modifient complètement le style, huitième temps en rupture totale avec le sens du mouvement… La formule actuelle est écrite de droite à gauche pour en simplifier la lecture. Au huitième temps, le mouvement n’est pas un « balayage » latéral de gauche à droite comme on a pu le voir dans un passé récent.

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Variantes

Elles sont décrites par Jean-Michel Guilcher  comme la formule simplifiée vue pour la première fois dans le pays en 1949 (Jean Ogé) et répandue dans les cercles à partir de cette époque. Les autres variantes ont disparu et sont citées pour mémoire dans l’ouvrage de Guilcher.

Style

Le style de la danse koste ’r c’hoed est celui d’une course sautillante, les danseurs étant portés par la musique qui doit être jouée à un rythme très précis pour que la danse soit dansable sans difficultés ni fatigue excessive (164 à 176 n/mn).
Tout déhanchement est à proscrire, de même que le marquage trop mécanique de temps ou les mouvements de « balayage » latéral au moment des croisés avant. La danse doit rester fluide et enlevée sans excès d’amplitude, le déplacement latéral restant toujours modéré.

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Modes vestimentaires

Les recherches récentes menées sur ce thème font apparaître l’existence d’un costume féminin à Sainte-Brigitte, Lande de Gouarec et Perret, porté fin XIXe-début XXe et ceci jusqu’aux années 1950. Ce costume est présenté dans la photo de mariage de 1929 : bustier à bande de velours caractéristique, plastron blanc et coiffe Fañch. Il correspond à une mode dite « paysanne ». Dans cette zone, trois modes vestimentaires différentes encadrent le koste ‘r c’hoed : pourlet (sud de Plélauff, Lescouët-Gouarec et Silfiac), pontivyenne (sud de Sainte-Brigitte) et fañch (Gouarec). L’élément de costume commun au koste ‘r c’hoed est la coiffe fañch, portée aussi bien à Sainte-Brigitte qu’à Perret ou à la Lande de Gouarec en Plélauff, toutes classes sociales confondues.
Le costume Pourlet a été porté par les hommes sur Plélauff, Lande de Gouarec comme à Lescouët-Gouarec et même sur Perret mais a rapidement été abandonné sauf dans de rares occasions de fêtes (mariages, pardons…)

Mariage d’Anne-Marie Le Nagard et de Jean Dupuis à Perret en 1911.
Collectage Fabienne Le Baron.

Mariage de Marie-Jeanne Ollivier (née en 1897 à Lescouët-Gouarec) et de Jean-Marie Le Pail (né en 1889 à Mellionnec),
à Lescouët-Gouarec
en 1919.
Photo : famille de Jacky Le Corre
Collectage Marie-Hélène Conan-Le Baron
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Accompagnement musical

Le tempo de cette danse est compris entre  164 et 176 noires à la minute. Le fond musical utilisé pour accompagner la danse Koste ‘r c’hoed est en continuité avec celui des terroirs de gavotte voisins : Pourlet et Fisel. Les habitudes de phrasé et d’accentuation semblent cependant spécifiques au caractère de la danse. Il est constitué d’airs simples (ton berr), d’airs doubles (ton hir) et d’airs constitués par la juxtaposition de deux airs simples. Le kan-ha-diskan a toujours été présent dans l’accompagnement des événements ordinaires. Le couple binioù-kozh - bombarde y est attesté de longue date et le terroir a eu des sonneurs à demeure et en activité jusqu’à la dernière guerre. Le plus célèbre, Matao Gall de la Lande de Gouarec en Plélauff, fut un des inspirateurs des mouvements revivalistes. Et, depuis 1900, l’accordéon diatonique y a pris une place importante, tenue par de nombreux sonneurs. L’accordéoniste le plus connu du terroir reste Jean Ogé, employé du domaine des Forges (en Perret). Quelques formations occasionnelles s’y sont retrouvées : couple accordéon diatonique - biniou, clarinette - biniou, duo accordéon diatonique - accordéon chromatique (Jean Ogé et son fils Gaston du Bout-du-Pont, Lande de Gouarec en Plélauff).
Après 1900, les chanteurs et musiciens du terroir Koste ‘r c’hoed pratiquaient également les répertoires des terroirs voisins : Fisel, Fañch, Gwenedour (Pourlet).
Après la dernière guerre, le terroir va se vider de sa population rurale et perdre ainsi une partie importante de ses musiciens. Le répertoire transmis directement par les artistes originaires de ce petit terroir s’en trouve d’autant restreint. Il a pu être complété par les contributions des chanteurs de kan-ha-diskan, des accordéonistes diatoniques et chromatiques et des sonneurs de clarinette des terroirs voisins, Fisel et Fañch.

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Cd de référence

Enregistrements anciens

1 -  Jeanne Raoul (1893 - ?) - chant

enregistré en décembre 1976 à Perret par Dominique Jouve et la commission Recherche du cercle celtique de Rostrenen. Air court (8+8). « Me ‘m eus choajet ur vestrez a barrez Sant-Karadeg ». Les paroles de cette chanson sont l’équivalent vannetais de « Kanuhel » en pays Fañch. Chantée en dehors du contexte de la danse, cette interprétation met en valeur certaines caractéristiques de phrasé et d’accentuation de l’accompagnement chanté du Koste ’r c’hoed.

2 -  Jean Ogé (1902-1994) - accordéon diatonique

Enregistré en mai 1978 par Dominique Jouve à l’occasion du repas des anciens de la commune de Leskoed-Gwareg à la salle de Kroaz-Kerlan. Tempo : 176. Air long (8+16).

Enregistrements actuels

3 -  Jean-Elie le Goff - bombarde / Yann Kerjean - biniou

Enregistré en septembre 2013. Tempo : 172. Air doublement long (16+16). Ces sonneurs des pays Fañch et Fisel interprètent un air de koste ‘r c’hoed du répertoire de kan-ha-diskan de Lomig Donniou et Yvonne Le Veve. Cet air figure également sur un 45 tours Mouez Breizh des années 1960, interprété par Martial Pézennec (bombarde).

4 -  Albert Guillemot (Langoëlan) / Daniel Bieuzent (Sifliac-Perret) - kan-ha-diskan

Enregistré en septembre 2013. Tempo : 166. Air court (8+8). « Me ‘m eus choajet ur vestrez hag a gara lodevi. »

5 -  Yann Goas - accordéon chromatique / Dominique Jouve - saxophone alto

Extrait du CD « Hent Kozh 164 » Coop-Breizh YGDJ01 produit par le duo en 2011. Tempo : 164. 1er air, du répertoire de André Loréal, joueur d’accordéon diatonique de la génération de Jean Ogé, et collecté en 1988 par Dominique Jouve : arrangé en air long et court (16+8+8). 2ème air, répertoire de Jeanne Raoul (ex. n°1 de ce CD) : air court (8+8). 3ème air, du répertoire de Jean Ogé : air long (8+16).

 

Collectage Dastum

 
Odoo image and text block                      Jean Ogé, né en 1902 à Péret, photo de 1923.
                                  Collection Fabienn Le Baron

Enregistrements anciens par des musiciens et chanteurs des terroirs voisins

6 - Iwan Thomas (Peumerit-Quintin) / Dominique Jouve (Plouguernevel) - treujenn-gaol
Enregistré en 1988 par Dominique Jouve à l’occasion d’une noce. Tempo : 168. Air doublement long : (16+16)

7 - Eugène Grenel (Sainte-Tréphine) / Yves Dubois (Glomel) - kan-ha-diskan
Document Dastum n°21922, enregistré par Monsieur Le Rest à Plussulien en décembre 1974. Tempo : 170. Air court (8+8). Les paroles sont celles de « Koñskried Sant Trivin n°2 », habituellement utilisées pour le kan-ha-diskan de la dañs Fañch.

8 - Lomig Donniou / Yvonne Le Vève (Rostrenen) - kan-ha-diskan
Enregistré en février 1978 par Dominique Jouve à Kroaz Kerlan en Leskoed-Gwareg. Tempo : 170. Airs courts enchaînés (8+8+8+8). Les paroles sont celles de « Seminer Plougernevel » que le couple de chanteurs réservait à cet air et à la danse koste ‘r c’hoed.

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Mariage de Valentin Hubert et Ernestine Isopt à Sainte-Brigitte en 1929.
Photo : Emma Labaye.
Collectage : Marie-Claude Garrin.

Ressources

  • Guilcher Jean-Michel, La tradition  populaire de  danse  en Basse-Bretagne, éditions Le Chasse-Marée/Armen, Coop Breizh, 3ème édition : mai 1995
  • Jézéquel Pierre, Kost-er-c’hoat ou l’autopsie d’un terroir de Basse-Bretagne, Copie 22 Pédernec 22, 1976
  • Jézéquel Pierre, Hélard Jean-Yvon, Kost ar c’hoat, Renaissance d’un terroir de Basse-Bretagne, Coop Breizh, 2001
  • Breizh - Journal périodique de Kendalc’h n°188, février 1974
  • Etude sur la danse Kost ar  c’hoad. Daouzeg koroll Breizh - éditions Breizh hor Bro, 1981

Remerciements

  • Rédaction de cette fiche : Pierre Jézéquel
  • Photos : Emma Labaye, Marie-Claude Garrin de Sainte-Brigitte, Fabienne Le Baron de Séglien, Marie-Hélène Conan Le Baron, association     « Connaissance et Sauvegarde du Patrimoine » de Saint-Nicolas-du-Pélem
  • Partitions : Yves Mornet
  • Relecture du document : Marie-Hélène Conan-Le Baron

Rappel

La Commission danse de Kendalc’h tient à rappeler un certain nombre d’éléments qui prévalent à l’élaboration de cette  fiche de danse. Il en est strictement de même pour toutes les fiches à ce jour publiées. La version proposée dans une fiche de danse fait suite à une étude longue, profonde et sérieuse qui s’appuie sur des sources et témoignages fiables. Cette fiche qui se veut un témoignage intangible, valorise une version, probablement la plus répandue de cette danse. Mais tout naturellement, même si nous la considérons comme majeure, cette version ne peut en aucun cas se prévaloir d’être l’unique version, il peut exister des variantes, liées à l’époque de référence, les lieux, l’âge et l’implication des personnes qui ont été porteuses de cette tradition et qui nous l’ont transmise. Penser différemment, serait totalement contraire à l’éthique qui entoure notre action vis-à-vis de notre environnement patrimonial.