Fiche costume

Coiffes du pays de Lorient

Terroir

Pays de Lorient

Groupe vestimentaire

Pays de Lorient

Période étudiée

1830-1950

Rédacteurs

Fiche rédigée en 2022 par un collectif du pays de Lorient

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Groupe vestimentaire

La mode de Lorient-Hennebont est portée sur l’ensemble du pays de Lorient, limité à l’ouest par la Laïta, à l’est par la ria d’Étel et au nord par le pays Pourlet et le pays de Baud. Landévant, commune du pays d’Auray, a la particularité de porter la mode lorientaise et la mode alréenne en fonction de la situation géographique des villages, pour les hommes et les femmes. Les deux modes sont présentes dans le bourg.
Clohars-Carnoët, commune cornouaillaise de l’Aven, a la particularité de porter la mode féminine de Lorient. La mode lorientaise est également portée sur la rive gauche de la basse ville de Quimperlé.















Famille du pays de Lorient, années 1920, Bergevin, collections Kenleur

Situation géographique et historique

La mode vestimentaire du pays de Lorient est portée de deux manières différentes : celle du grand Lorient entre la Laïta et le Scorff en incluant Lanester, Caudan et Cléguer et celle d’Hennebont-Languidic entre le Blavet et la ria d’Étel. Les habitants des communes limitrophes peuvent porter deux ou trois modes différentes. La commune de Plouay en est un parfait exemple, puisque l’on retrouve sur cette commune des costumes de l’ Aven, du pays Pourlet et de Lorient. Concernant la coiffe, les variations apparaissent selon les époques et l’origine géographique des personnes qui la portent.

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Coiffes

1 - La coiffe Pastelleg, rive Basse-Vannetaise

Hyppolite Lalaisse nous laisse une des seules sources iconographiques sur le costume au XIXème siècle. Le costume représenté dans La Galerie Armoricaine est celui d’une riche paysanne de la commune de Ploemeur. La grande coiffe, dont les barbes* tombent sur les épaules, est constituée de deux parties distinctes qui se superposent l’une sur l’autre (la coiffe, souvent en linon* et la sous coiffe, en dentelle de Malines*). Le tout repose sur un béguin* très emboîtant. Cette coiffe a été portée jusqu’en 1920 par les mariées aisées qui se la transmettaient de mère en fille.

Femme de Ploemeur portant la coiffe Pastelleg, vers 1870, collections Kenleur
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2. La coiffe korneg, rive
Haute-Vannetaise

La coiffe korneg est portée au cours du XIXème siècle sur la rive gauche du Blavet. Elle tire son origine des coiffes à longues barbes, appelées koueffoù pastelleg, communes dans le Vannetais. Elle est composée d’un bandeau d’une vingtaine de centimètres de large et de 120 cm environ de long, d’un fond plissé d’une quinzaine de centimètres de hauteur ; ce sont les deux coins supérieurs du fond plissé qui confèrent à la coiffe son nom de kouef korneg (coiffe cornue). Elle est appelée aussi kouef hir ou kouefenn hir en rapport à la longueur de ses barbes (ar stolikennoù, ou ar pastelloù). Une attache (ar stag) relie les deux barbes à l’arrière au niveau de la nuque, cette attache était défaite pour réaliser l’empesage*. Selon les occasions, la coiffe pouvait être en linon, toile de coton, mousseline*, gaze, bordée ou non d’une bande de dentelle, ou être brodée. Aux alentours de 1900, elle était faite d’une pièce de tulle brodée quasi entièrement. Le bord avant (an daletenn) pouvait être porté replié sur quelques centimètres. Cette coiffe était portée sur un bonnet (ar c’hapelet) de coton possédant deux tresses* nouées sous le menton. Le fond a la forme d’un demi-cercle qui est resserré par une coulisse. Pour le quotidien, il pouvait être réalisé à l’aiguille ou au crochet. Autrefois, ce bonnet pouvait être bordé d’une bande tuyautée pour les fêtes, à l’instar des bonnets du Haut-Vannetais. Lorsqu’il s’agissait d’une coiffe de cérémonie brodée, le bonnet était fait de tulle, brodé sur le dessus et sur le fond de motifs assortis à la coiffe. La coiffe de la rive droite du Blavet, le kopihan, devient la coiffe à la mode dès la fin du XIXème siècle et remplace progressivement l’ancienne coiffe, que ce soit pour les fêtes ou, par la suite, pour le quotidien. Du fait de sa forme rappelant le voile marial*, cette coiffe a cependant perduré, dans sa version ouvragée pour les grandes cérémonies comme les processions du Saint-Sacrement, les noces... En tant que coiffe de mariée, elle est généralement conservée par sa propriétaire en vue de son enterrement. Elle sera portée jusqu’à la Première Guerre mondiale, dans le secteur de Languidic, pour les grandes occasions, chez les familles les plus aisées (propriétaires terriens).

Hennebont, nouveaux mariés dansant laridée, première moitié du XXème siècle, le Carton Voyageur

Coiffe korneg à la mode de Languidic, Guingamp Photo Club, Des Modes et Nous, 2015
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3. Le capot

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1 - Portrait d’une femme âgée portant le capot blanc, Bergevin, vers 1920-1930
2 - Environs de Lorient, fontaine miraculeuse, première moitié du XXème siècle, le Carton Voyageur.

Le capot (ar c’hapot) tire son origine des capuchons à usage de protection (capuces et cuculles) des siècles précédents. Le port du capot est commun dans le pays de Lorient au XIXème siècle et dans la première partie du XXème siècle ; il sera abandonné par les générations nées après la Grande Guerre. Les capots étaient réalisés par les soeurs de campagne dites “capotières”, les Tertiaires de Saint François. Ne subissant pas la mode, leur forme est restée relativement stable au cours du temps. Le capot est composé d’une visagière entourant le visage, d’un fond plissé rayonnant dit “soleil”, et d’un bavolet* de forme triangulaire fait de toile couvrant les bras et le dos. Ce bavolet est à rapprocher d’une ancienne pièce appelée gargatoul (mouchoir à deux barbes devant et à longue queue derrière). Le capot du pays lorientais diffère des capots voisins (pays Pourlet, pays d’Auray) par sa forme. Sur la rive droite du Blavet, il est porté sur un béguin de coton sans garnitures. Sur la rive gauche du Blavet, il est porté sur un bonnet de coton dénommé kouefet*, similaire en forme aux coiffettes du pays d’Auray. Trois types de capots ont coexisté :
• le capot d’été (kapot brizh), fait de toile de coton blanc imprimé de petits motifs (dite toile indienne*) qui était empesée.
• le capot d’hiver (kapot mizher), fait de toile de couleur noire (mérinos*, …), pouvant comporter des applications de velours ; en cas de deuil, il est de crêpe noir, sans velours ; pour les grands deuils, il pouvait être porté par dessus la coiffe de grand deuil (kouef plaen).
• le capot de deuil (kapot begin), fait de toile indienne bleue ou violette, disparu à la fin du XIXème siècle.

4. La coiffe d'artisane

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3 - Coiffe d’artisane, collection K. Jaffré
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4 - Femme en costume d’artisane d’Hennebont, Villard, collections du musée de Bretagne

Elle est attestée à Hennebont, Pont-Scorff et à Port-Louis intra-muros, trois grandes places de commerce. H. F. Buffet indique qu’une coiffe d’artisane a été portée aussi à Lorient au cours du XXème siècle. Elle est composée d’une passe* bordée de dentelle, cousue à un large bonnet couvrant l’arrière de la tête ; la matière de confection varie en fonction de l’occasion de port. Elle a la particularité, comme beaucoup de coiffes artisanes, d’être portée sans bonnet, la passe et le fond peuvent être brodés pour les fêtes. À Hennebont, elle peut être portée avec le costume commun du pays de Lorient ou bien avec un costume similaire aux costumes d’artisanes du pays vannetais, à savoir : un mouchoir (qui pouvait être de velours) couvrant les épaules, une guimpe et un tablier à petite piécette. Dans le quartier de Saint-Caradec (rive droite du Blavet), elle a la particularité de posséder deux brides fixées à la passe comme la coiffe du pays de lorient. À Port-Louis, au XIXème siècle, a été attesté le port d’une sur-coiffe aux longues ailes, probablement pour les grandes cérémonies. La coiffe d’artisane n’a plus été portée par les nouvelles générations de l’entre-deux-guerres.

5. La petite coiffe, ar c’hopihan

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Deux bretonnes avec un panier de pommes, Wladyslaw Slewinski, 1897, musée de Varsovie

La coiffe du pays de Lorient-Hennebont s’est généralisée dans la dernière partie du XIXème siècle sur l’ensemble du pays, des deux côtés du Blavet et vers les communes les plus au nord (alentours de Plouay). Elle est apparentée à la coiffe ordinaire du XIXème siècle. D’après H.F. Buffet, elle était à l’origine, la petite coiffe portée sous le capot, ce qui expliquerait l’addition des deux lacets latéraux (an àerigelloù) qui étaient noués sous le menton. Cette petite coiffe est attestée également dans le sud de l’Aven. Elle était appelée anciennement kopihan (kouef bihan = petite coiffe), appellation regroupant à la fois la coiffe et la sous-coiffe, car les deux parties étaient considérées indissociables. Par la suite, on l’appellera simplement kouef et le béguin kopihan ou toked(-kouef) sur la rive gauche du Blavet. Elle était composée d’une passe (ar passe) de toile ou de mousseline en double épaisseur, de 5 cm de large sur 20 cm de long environ, fixée sur une dizaine de centimètres à un bonnet froncé de mousseline, de gaze ou d’étamine*. Ce bonnet comportait un lacet de coulisse permettant d’englober quasiment dans son ensemble le béguin couvrant la chevelure. La passe était agrémentée de deux tresses (an àerigelloù). Cette coiffe rudimentaire semble avoir été abandonnée dans son usage quotidien à la fin du XIXème siècle, elle est probablement à l’origine de la coiffe de grand deuil (kouef plaen) commune au XXème siècle. Hors les jours de semaine, la passe pouvait être ornée d’une bande de dentelle de 4/5 cm de large, et était réduite en taille (environ 2 cm de large sur 20 cm de long). À partir de la première décennie du XXème siècle, la coiffe commence à se modifier : la passe est élargie de 1 à 2 cm ainsi que la largeur de la bande brodée (de 1 à 2 cm aussi). Le lacet de coulisse est supprimé progressivement. Les tresses de coton sont déjà plus courtes qu’au XIXème siècle. Selon le secteur, les lacets jugulaires du béguin (ar stagelloù) commencent à disparaître. Dès la fin de la Première Guerre mondiale, le béguin diminue en taille et couvre moins la tête, son fond mesure moins de 10 cm de diamètre. Le bonnet, ou fond de coiffe, est de fait réduit aussi et n’est plus cousu à la passe que par une bande de fronces de quelques centimètres. Au cours de l’entre-deux-guerres et jusqu’à l’après-guerre, la bande de dentelle continue à s’élargir encore (jusqu’à 8/9 cm de large). Les tresses de coton seront progressivement réduites, coupées au ras de la dentelle, puis supprimées. À Groix, la passe va subir une modification afin de lui donner son port particulier.

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Le béguin est composé d’un bonnet agrémenté de deux garnitures en mousseline ou dentelle selon l’occasion (an diwskouarn) et de deux lacets jugulaires (ar stagelloù) de coton permettant la fixation sous le cou. Les deux garnitures ou ailettes sont de forme rectangulaire, faites de la même dentelle que la coiffe. Le bonnet est généralement réalisé en coton sur la côte et en tulle ou gaze dans les terres. Il est composé d’une partie trapézoïdale sur le dessus de la tête et d’un fond de forme ronde. Il recouvre la quasi-totalité de la chevelure au XIXème siècle. Un ruban large était souvent rajouté par dessus pour aider à sa tenue sur la tête, il pouvait être de belle facture (doré, argenté) pour les fêtes. Cette habitude s’est perdue au XXème siècle, si ce n’est sur la côte, où l’on conserve jusqu’à la fin de mode un ruban fin noué autour du chignon. La taille du béguin se réduit par la suite tout en conservant le grand fond de forme ronde (diamètre moyen : 15 cm). À partir de la Première Guerre mondiale, le fond arrondi diminue (diamètre moyen : 10 cm) et les lacets jugulaires seront supprimés. Afin de tendre le fond arrondi, les femmes y plaçaient soit un anneau de crin recouvert de ruban soit un disque de carton. Dans l’entre-deux-guerres, cet usage ne s’est conservé de façon générale que sur la côte. Pour les fêtes et selon le rang social, les fonds étaient brodés, et plus rarement les deux angles du béguin. Dans les occasions quotidiennes et à domicile, jusqu’à la Grande Guerre, on porte le béguin seul, essentiellement sur la côte, et le kouefet (bonnet sans ailettes) dans le pays d’Hennebont. Par la suite et de façon générale, on portera le mouchoir de coton. On peut y ajouter aussi un chapeau de paille pour se protéger du soleil.

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Scène de travail au port de Lorient, les femmes portent le béguin seul, vers 1930 ? Collections Kenleur
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1 - Béguin du pays de Lorient brodé main, vers 1920, collections Kenleur
2 - Kouefet, collection K. Jaffré
3 - Anneau de crin recouvert de ruban, collection K. Jaffré

Le deuil

La coiffe de grand deuil (kouef plaen) n’est composée que d’une passe de gaze ou de mousseline qui peut être bordée d’un lacet blanc. Pour le demi-deuil, la passe est complétée d’une bande de gaze ou tulle vierge, qui peut être décorée en son milieu ou bordée d’un lacet de coton blanc. Pour le quart de deuil, cette bande possède un entre-deux* de dentelle, ou peut avoir une bordure brodée. Les garnitures du béguin sont assorties à la coiffe.

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6. La broderie en pays de Lorient

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Bande de dentelle mécanique non montée

La Bretagne n’étant pas un pays de dentelles aux fuseaux, les plus anciennes coiffes sont brodées sur linon de coton ou de lin. À l’apparition du tulle de coton à des prix abordables, vers 1850, ce linon fin et transparent laisse la place à ce nouveau support, ce qui va permettre des créations de plus en plus ouvragées sur les parures* des femmes. Le regroupement des ouvrières dans les ateliers sur la région de Lorient fut certainement à l’origine de l’évolution de cette broderie sur tulle, appelée « broderie bretonne ». La particularité en Bretagne de cette technique est de travailler le tulle par transparence, au fil de coton à broder et cordonnet spécial, sans jamais traverser le papier sulfurisé ou « papier beurre », sur lequel le dessin a été tracé. Le papier sulfurisé et le tulle sont maintenus sur une toile cirée fine ou papier Kraft. Cette technique va permettre d’insérer des points de dentelle à l’aiguille, tels que les cônes, points d’araignée, points de « tulle » ainsi que des rembourrages parfois importants sur les coiffes et les cols des femmes, en imitation de dentelles vénitiennes. Seules les bordures de ces ouvrages sont brodées d’un point de feston. Les dentelles fines du début du XXème siècle seront de plus en plus travaillées et remplacées par ces broderies découpées, le tulle étant parfois entièrement supprimé sous cette broderie et remplacé par des « champs » d’araignées. Les coiffes du secteur de Languidic, avec celles de Baud, sont certainement les premières à adopter cette façon de travailler en Bretagne, puisqu’elles vont apparaître vers 1900. D’autres dentelles sont brodées sur du filet main confectionné dans le pays de Lorient, ou parfois sur du filet mécanique. Quelques coiffes ou cols vont être travaillés occasionnellement au crochet. Certains cols sont brodés directement sur coton fin en points ajourés. Des dentelles mécaniques moins onéreuses, dentelles fines et très peu découpées, dans les années de la Première Guerre mondiale, vont être supplantées peu à peu par la dentelle « Suisse » très découpée. Ces dentelles vont permettre à toutes les femmes de se parer de broderies. Il y a eu plusieurs grands ateliers de broderie à Lorient et à Hennebont. Souvent les brodeuses étaient formées jeunes filles dans des ouvroirs tenus par des religieuses, réalisant des travaux de broderie pour la haute société, puis pouvaient être embauchées dans des ateliers ou sous-traitées depuis leur domicile (en complément de leur métier principal), n’importe où dans le Morbihan ; c’est ce qui a permis la diffusion des modes sur l’ensemble du département. Dans les boutiques spécialisées, les pièces de dentelle pouvaient être vendues en parures « prêtes à l’emploi » ou bien en bandes de dentelle (choisies sur catalogue ou en magasin) que l’on pouvait faire monter sur place ou chez une monteuse de coiffe indépendante (souvent la repasseuse du quartier).

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Séraphine Nivinou, repasseuse de coiffes à Ploemeur, Yvon Kervinio, février 1989, collections du musée de Bretagne, CC-BY-SA

Lexique

Barbes : les deux pans latéraux de la coiffe, parfois nommées ailes
Bavolet : partie arrière de la coiffe, située sous le fond et pouvant recouvrir le haut du dos
Béguin (an toked-kouef, ar c’hopihan) : bonnet ou sous-coiffe composé d’un fond de forme ronde et d’une partie avant de forme trapézoïdale, garni de deux garnitures de dentelle
Dentelle de Malines : point de dentelle aux fuseaux, d’origine flamande
Étamine : étoffe légère et souple caractérisée par sa tissure très lâche
Empesage : synonyme d’amidonnage
Entre-deux : dentelle placée entre deux partie de la visagière
Kouefet (ar c’houefet) : bonnet de cotonnade (ou tulle pour les fêtes) courant à l’est du Blavet, porté seul dans les occasions quotidiennes ou sous le capot. Son fond en demi-cercle est terminé par une coulisse permettant de le régler sur la tête.
Linon : étoffe très fine de lin, souvent ajourée
Marial : qui se rapporte à la Vierge Marie
Mérinos : étoffe faite à partir de laine du mouton de race Mérinos
Mousseline : toile de coton claire, peu serrée, fine et légère
Parure : ensemble composé du béguin, de la coiffe et du fichu (col) qui étaient réalisés avec le même motif de broderie. Les parures étaient réservées aux grandes occasions.
Passe (ar passe) : partie de la coiffe située entre le devant et le fond, de forme rectangulaire en pays lorientais
Toile indienne : tissu peint ou imprimé, originaire d’Inde, puis fabriqué en France à partir du XVIIème siècle
Tresses (an àerigelloù) : brides de coton, souvent nommées tresses “picot” par rapport à leur forme ; dans le pays de Lorient, par abus de langage, on les nomme aussi “barbes” ou “bardes”

Ressources

Ressources bibliographiques

• BIGOT Maurice, Les coiffes bretonnes, 100 modèles différents, L. Aubert, Saint-Brieuc, 1947
• BUFFET Henri-François, En Bretagne morbihannaise : coutumes et traditions du Vannetais bretonnant au XIXème siècle, éditions Arthaud, Paris, 1947
• CRESTON René-Yves, Le costume breton, Coop Breizh, Spézet, 1993 (nouvelle édition)
• CRESTON René-Yves, Modes et costumes traditionnels de Bretagne, Kendalc’h, Quimper, 1999
• CUISENIER Jean, DELOUCHE Denise, LOSSIGNOL Simone, François-Hippolyte Lalaisse : de la Bretagne et autres contrées : aquarelles et dessins / un carnet de croquis et son devenir, Ouest-France, Rennes, 2002
• ÉCOMUSÉE DE L’ÎLE DE GROIX, Habits de Groix au XIXème et XXème siècles, catalogue d’exposition, Groix Éditions et Diffusion, 2019
• GUESDON Yann (dir.), Costumes de Bretagne, Palantines, Quimper, 2009
• GUESDON Yann, Coiffes de Bretagne, Coop Breizh, Spézet, 2014
• LHUER Victor, Les costumes bretons, Équinoxe, Barbentane, 2001

Collecteurs, informateurs

• Collectage Écho des Modes Pays de Lorient 2015 (Marlène Le Querler, Yolande Thierry, Béatrice Kermabon, Pascal Sivy, Patrick et Thérèse Jaffré, Kristelle Jaffré, Cercle Boked-Er-Lann, Cercle Kerlenn Er Bleü, Cercle Armor-Argoat, Cercle Bugale an Oriant)
• Marie-Françoise Perron
• Geneviève Joannic
• Vincent Debiais
• Amélie et Alice Conan
• Pascal Sivy

Remerciements

Coordination : Régine Barbot
Groupe de travail : Tugdual Jaffré, Geneviève Joannic, Gwénaël Le Guennec, Marlène Le Querler, Gilles Pistien et Pascal Sivy