Fiche costume

Costume de travail du marais salant de 1890 à 1940

Terroir

Nantais - Pays Paludier

Groupe vestimentaire

Pays Paludier

Période étudiée

1890-1940

Rédacteurs

Cette fiche a été rédigée par Danick Breny en 2018.

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Groupe vestimentaire

Au tournant des XIXe et XXe siècles, la mode vestimentaire essentiellement féminine va subir un changement radical. Pour la période traitée ici, on ne peut parler de groupe vestimentaire en particulier. Les hommes ont déjà adopté les vêtements manufacturés comme dans beaucoup de régions françaises depuis le milieu du XIXe siècle. La majorité des femmes porte les vêtements à la mode dite « citadine ». Le port des caracos-jupes s’accompagne de la disparition des mouchoirs de cou, le tablier, et même de la coiffe dès 1890 dans le marais, en opposition aux mouchoirs de tête qui font leur apparition. Les costumes des porteresses des années 1870-1880 ont quasi totalement disparu. Cette population suivra l’évolution de la mode dans les années 1920 avec l’arrivée des blouses.
La particularité se trouve dans la manière dont la population salicole et pas seulement en presqu’île de Guérande, s’est adaptée pour le travail si particulier du ramassage et du portage du sel gris (ou gros sel) et du sel blanc (également nommé sel menu ou sel fin). A l’encontre des idées reçues en la matière, une certaine forme d’égalité homme-femme existent dans le travail : les deux sexes participent au ramassage et au portage du gros sel à la gède, comme à la cueillette du sel blanc, nommé de nos jours « fleur de sel » seulement depuis les années 1970.

Texte extrait de « Du croquis de terrain à la publication : le cas du costume guérandais » de Danick Breny, p.171
Collection Musée des marais salants - CAP Atlantique de Batz-sur-Mer

Introduction

Le pays de Guérande apparaît comme une juxtaposition de différents pays. De part son paysage, ses ressources et son histoire, Guérande présente une grande variété de costumes et de modes qui se côtoient. L’usage s’établit, à la fin 19e siècle, de revêtir les costumes à la mode dite « mode citadine ». Seule la coiffe demeure une survivance du costume ancien et disparaît progressivement.
Dans le cadre de cette fiche, nous allons appréhender les costumes de travail du pays salicole tant traités par la littérature et les artistes. Le travail dans les marais salants est complexe et nous traiterons ici de la récolte, du portage et du stockage, qui couvrent la période de la belle saison et omettrons le travail d’entretien d’hiver.

Situation géographique et historique

Se situant à l’extrémité sud de la Bretagne, la presqu’île guérandaise s’étend de la Loire à la Vilaine et de la Brière à l’océan Atlantique. Au centre, s’étend le plateau guérandais, pays agricole composé d’un coteau où jadis on exploitait la vigne, au pied duquel s’est développée l’exploitation du sel. Le « pays blanc » est composé de deux bassins d’exploitation : celui de Mesquer-Assérac, et celui de Guérande avec Saillé, Clis et Quéniquen ainsi que la commune de La Turballe-Trescalan restée dépendante de Guérande jusqu’en 1865. Le bourg de Batz et ses quatre villages (Roffiat, Trégaté, Kermoisan et Kervalet), ainsi que le Croisic font aussi parti du bassin Guérandais.

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Costume féminin

Les femmes, dans le marais, portent des vêtements de tous les jours et probablement les plus usés et les plus pratiques. Il faut cependant souligner le fait que rien n’était strict, les personnes âgées pouvaient ne pas suivre le changement et inversement pour les jeunes femmes.
Les robes ont presque déjà totalement disparu dans le marais pour laisser place à la mode caraco-jupe.

Julienne Olivier porteuse de sel de Quéniquen en Guérande, cliché Emile Furst vers 1870-1875. Collection Danick Breny

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Les caracos/chemises

Les corsages portés sur le marais étaient naturellement les moins fragiles, constitués d’étoffes diverses de coton, lin, ou laine, généralement dans les teintes foncées à la mode. Les motifs et les couleurs claires sont également en vigueur comme les carreaux, rayures et autres motifs.
Les robes en deux parties (corsage et jupe solidaire) disparaissent peu à peu. Les corsages deviennent plus courts que dans les années 1880 et arrivent à la taille. Les caracos ne présentent pas de forme particulière pour cette période, mise-à-part la mode. Chaque femme y va de sa fantaisie. De ce fait on trouve des cols officiers, debouts, Claudine, châles….
Les manches froncées du corsage sont désormais montées hautes. Les hauts de manches vont garder un effet bouffant (en 1895 le maximum obtenu) jusqu’en 1900. Relativement étroites au poignet les bas de manche nécessitent pour les préserver le port de manchons.

Corsages à motifs  vers 1900. Collection Danick Breny
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Vers 1900, la mode apporte des coupes chemisier moins proches du corps, avec la disparition des baleines, laissant beaucoup plus d’amplitude aux mouvements du travail.
Les manches moins cintrées et plus larges peuvent alors être remontées rendant inutile le port des manchons.
L’apparition des robes (blouses) plus courtes et plus amples des dernières années,  sonnera la fin de ces éléments, et du costume de travail si lié au milieu salicole dans l’esprit collectif des voyageurs.

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A gauche : blouse. Ci-dessus : paludères au travail. Collection Danick Breny

La jupe

Les jupes, au début de cette période, sont droites et vont se transformer peu à peu en jupe à godets élargie dans le bas. Ces jupes sont coupées dans des étoffes diverses. Elles descendent au plus près du sol ce qui nécessite qu’elles soient remontées, dit « retroussées » dans le marais. Les jupes sont plates devant avec des plis plats sur l’arrière, arrangés de manière différente et permettant selon le modèle un projeté en arrière. Souvent les jupes étaient pourvues d’une poche montée au carré sur le côté, ou de poches amovibles. Avant 1900, les femmes sur le marais relevaient leurs jupes et jupons à l’aide d’un « troussis », sorte de lien noué aux hanches, permettant de les remonter au niveau des mollets, libérant les mouvements au niveau des genoux. Il est à noter que bien souvent les femmes au marais ne portaient pas la jupe, mais seulement leurs deux jupons avec un tablier.

Les jupons de dessous

La femme portait le premier jupon blanc. Le deuxième jupon sous la jupe était de teinte plus ou moins foncée et en matière variée.

Les tabliers, mouchoirs-châles

Les tabliers sont encore utilisés pour les travaux. Ils sont sans bavette et recouvrant, de forme ronde ou droite, souvent en tissu uni. Dans les dernières années les femmes ont utilisé des  tissus résistants utilisés  aussi en toile à matelas. Il est très courant de voir les femmes sans tablier sur le marais dès le fin XIXe siècle. Les mouchoirs de cou, châles et canezous ont disparu dans le marais sauf peut-être pour quelques femmes âgées.

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jupon visible sur le marais fin XIXe. Collection Danick Breny
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Ci-dessus, tablier de travail recouvrant comportant deux poches et rapiéçages - fin XIXe - début XXe presqu’île de Guérande.
Collection Danick Breny
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Les mouchoirs de tête

Les mouchoirs de tête semblent apparaitre après les années 1880. Les cheveux des femmes, arrangés comme pour accueillir la coiffe, sont dissimulés sous les mouchoirs de tête de protection, port qui évoluera rapidement jusqu’à sa disparition pendant la Seconde Guerre mondiale.
René-Yves Creston a été comme Mathurin Méheut tout particulièrement attiré par les mouchoirs de tête des femmes ou des porteresses sur les salines. Ces simples carrés blancs (d’environ 90 cm par 90 cm pour les plus grands) drapés, permettent de se protéger du soleil et donnent « l’allure générale d’une coiffure de pays chaud » (selon René-Yves Creston dans Les costumes des populations bretonnes, tome 4, p.79). Les femmes les portent au marais bien sûr mais aussi aux travaux des champs, battages, pîqueries et arrachages des oignons… Afin de se préserver les yeux et le visage de la réverbération solaire. Cette « coiffure » se retrouve à partir de 1890, mais dès 1900 évoluera vers un mouchoir simple avec carton.

Collection musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc, n°83-2-9
Aujourd’hui, force est de constater que René-Yves Creston a fait abstraction d’une grande partie de ses croquis initiaux de terrain sur le monde paludier. Un second constat peut aussi être fait : il a occulté les esquisses sur les vêtements de travail des années 1920 au profit d’observations de prédécesseurs. Or elles constituaient une originalité de son apport au costume breton, témoignant d’une période où l’ancien vêtement de travail avait totalement disparu.
En haut : trois photos du mouchoir en bandeau. Collection Danick Breny
En-dessous : montage à deux mouchoirs. Collection Musée des marais salants (à gauche) et Danick Breny

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L’entorse à souligner est représentée par la planche sur l’agencement du mouchoir de tête. Celui-ci l’avait fortement interpellé sur le marais salant de Batz au milieu des années 1920. La planche gouachée détaillant la pose des mouchoirs de tête présente également des écarts avec les observations sur le motif des années 1920 (René-Yves Creston, Modes et costumes traditionnels de Bretagne, Elven, Éditions Kendalc’h, 1999, p. 12, coiffe de travail de la paludière (inv. 83.2.9). Ce document a son pendant amputé d’une vue dans René-Yves Creston, Les costumes des populations bretonnes, préface de Pierre-Roland Giot, Rennes, Travaux du laboratoire d’anthropologie générale de la Faculté des Sciences de Rennes, 1953-1961, t. 4, p. 79, figure 72). Cette coiffure de protection se composait de deux carrés de tissu blanc posés successivement l’un sur l’autre. Le mouchoir du dessous est en pratique un bandeau enserrant la tête, partant du front et rejoignant la nuque. Dans la déclinaison gouachée, il est figuré comme le mouchoir-visière noué en fichu sous le menton (ou épinglé) en usage entre 1925 et 1950. Cette présentation n’est donc pas tout à fait conforme à ce que l’artiste a observé et justement consigné sur le terrain.
Dans la réalité de l’époque, les paludières portent un mouchoir en large bandeau, légèrement avancé sur les yeux. C’est la superposition sur le « mouchoir bandeau » d’un second mouchoir qui transforme le tout en coiffure de protection. Ce carré plié en deux, pas forcément par la moitié, présente une pointe tombant sur la nuque presque entre les omoplates et une pointe courte et rentrée vers le front. À ce niveau, le second mouchoir est solidarisé au bandeau de tête par une simple épingle. Pour ce qui est des pointes encadrant les joues, soit elles pouvaient être nouées sous le menton et laisser la bouche à l’air libre, soit elles pouvaient être épinglées de chaque côté sur le bandeau de tête et couvrir entièrement la bouche et l’arête du nez (forme ancienne ou rare, car très peu de documents la représentent, sauf ceux réalisés par les artistes attirés par ce montage), soit elles pouvaient être laissées tombantes au repos. Les termes pour désigner les modes « deux mouchoirs », « bandeau » et « mode carton » sont des termes modernes, que Danick Breny a dû élaborer dans le cadre du colloque sur l’œuvre de René-Yves Creston en 2015. En aucun cas il ne s’agit de termes collectés et employés sur le marais.
Dès les années 1900-1910 cette coiffure « évolue », on ne voit que le « mouchoir bandeau », peut-être faut il y voir que le second mouchoir n’était replacé que lors du travail de portage. Cette coiffure de protection est concurrencée par un autre dispositif : la « mode carton ». Dans le pliage du mouchoir est inséré un carton fort, façon calendrier des postes et des téléphones par exemple. Placé sur le sommet du crâne et en avant des yeux, cet appareillage forme alors une véritable visière. La coiffure s’apparente alors très largement à la kichenotte (ou quichenotte) telle que les femmes du littoral vendéen et des côtes charentaises la portent.

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Mode « carton ».
A gauche : Félicité Leduc (dite « la poule ») posant pour Alex Bernard (sommée d’une gède vide et non posée sur une torche), à Saillé vers 1930.
A droite : femme en jupon et tablier récoltant le sel menu. Collection Danick Breny
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Le sel menu qui cristallise à la surface de l’eau sous forme de croûte est cueilli avec la lousse, généralement par les femmes et les enfants, par un mouvement très lent et régulier afin de ne pas toucher le fond de l’œillet. Le sel récolté était versé dans un panier à sel puis à sardines fabriqué généralement au village de Mayun en Brière, d’osier ou de ronce ou l’anse permettait d’y insérer le lousse. Le sel menu était réservé autrefois à la salaison de la sardine.
Pour le portage du sel, opération qui consiste à porter le sel de la ladure sur le tas appelé trémet, situé au bord de la saline. Les femmes comme les hommes portent une torche, sorte de coussinet formé de toile de sac usagée et enroulée, placée entre la tête et la jatte de portage en bois ou gède, pouvant contenir de 35 à 50 kg pour les hommes robustes. Cet exercice nécessitait deux personnes l’une chargeant la gède de l’autre la portant sur le trémet. La gède était chargée de sel à l’aide des salgaies, deux planchettes de bois permettant de rassembler et charger le sel, remonté sur la ladure lors de la cueillette (récolte) du sel avec le boutoir (boutoué) utilisé par les femmes et les enfants (outil également utilisé pour l’entretien des marais), ou avec le las pour les hommes.

Ci-dessus, collection Musée des marais salants - CAP Atlantique de Batz-sur-Mer

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Tout-au-dessus : panier à sel fin en châtaignier, deuxième moitié du XIXe. Collection Danick Breny
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Costume masculin

L’homme a déjà, depuis des dizaines d’années, abandonné le costume ancien du marais et la blouse bleue, encore portée dans les années 1880, voire 1900 pour quelques rares anciens. Ils portent déjà les vêtements manufacturés. 

La chemise

Pour le travail du marais, les simples chemises à rayures, à carreaux, déjà plus courtes que dans les années 1870-1880, ne cesseront de se réduire pendant cette période.

Le pantalon

Un pantalon bleu en moleskine, souvent bien rapiécé par le temps, (des anciens portaient encore de vieux pantalons blancs ou autres pantalons solides) est généralement de mise (figure 16), maintenu parfois par des bretelles. Beaucoup d’hommes travaillaient en plus du marais, au chantier naval de Saint-Nazaire et en rapportaient leurs pantalons. Sur les salines, les pantalons sont roulés sur les mollets et les manches des chemises retroussées sur les avant-bras.

 

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Au-dessus : pantalons de moleskine. Ci-contre : portage de sel
En-dessous à gauche : vieux paludier avec son chapeau rond dit « breton » vers 1890.
En-dessous à droite : René Leduc avec une casquette sous sa torche, cliché Alex Bernard, 1930. Collection Danick Breny
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Le chapeau

Certains anciens portent les vieux chapeaux ronds noirs (dit bretons ou vendéens), mais les chapeaux de paille à bord plus ou moins large dominent dans le marais. Relevés sur l’arrière pour ne pas gêner le mouvement, les chapeaux de paille donnent une allure particulière. On trouve encore le canotier, chapeau contemporain et même dans les dernières années la casquette et le béret.

Accessoires

Parfois une ceinture de flanelle pour le soutien du dos ou encore un gilet pouvaient être observés. Lors du travail de mise en sacs, qui commence au mois de septembre, les hommes rajoutaient un tablier résistant de jute ou de lin... Les sacs étaient remplis à 51kg pour compenser la perte de 1kg environ en séchant, sur des balances à trois pieds (que l’on différencie des balances à quatre pieds des campagnes) plus stables dans le marais. Ils portaient à la charrette les sacs, parfois sur le dos préalablement protégé à l’aide d’un sac à sel encapuchonné sur la tête. Le portage du sel à la gède disparaîtra, avec le portage au joug soutenant deux paniers ou deux baquets, puis enfin avec la brouette à roue (et à pneu). La gède a également subi une évolution. Traditionnellement de forme ronde en bois tourné dans la masse, dans les dernières années (après 1920) de portage sur la tête, la gède est composée de cinq planches de bois formant un tronc en pyramide.

Les chaussures

Sur le marais salant, de manière générale (homme comme femme), les chaussures sont très rares sauf lors des travaux de mise en sacs ; on peut alors apercevoir des espadrilles, bottines… Il ne faut pas endommager les ponts avec les chaussures, et surtout ne pas salir le sel avec la terre restée accrochée dessous. Quelques paludiers ont opté pour l’espadrille (à semelle plate).

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En haut : évolution des gèdes et des torches. Les gèdes rondes étaient utilisées au XIXe et posées sur des torches réalisées en vieux sacs de sel. Puis elles ont été remplacées par les gèdes pyramidales, posées sur des torches en sacs usagés (toile de jute). A côté, deux salgaies. Collection Danick Breny et Françoise et Malou Roussel
En-dessous : joug de portage avec les deux baquets à sel, Saillé, don Roussel.
Collection Danick Breny
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Mise en sac où l’on aperçoit les chapeaux avec le bord arrière relevé. Collection Danick Breny
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Costume enfant

Les enfants présents sur le marais ne présentent pas d’habit particulier par rapport aux parents. Peu de document parvenu. Les garçons principalement, sont sur le marais en short à la place du pantalon de travail.

A gauche : jeunes garçons autour de 1900. Collection Danick Breny

Ressources

Creston René-Yves, Les costumes des populations bretonnes…, tome 4, p.79
Creston René-Yves, Modes et costumes traditionnels de Bretagne, éditions Kendalc’h, 1999. Notamment  p. 12, coiffe de travail de la paludière (inv. 83.2.9). Ce document a son pendant amputé d’une vue dans René-Yves Creston, Les costumes des populations bretonnes, préface de Pierre-Roland Giot, Rennes, Travaux du laboratoire d’anthropologie générale de la Faculté des Sciences de Rennes, 1953-1961, t. 4, p. 79, figure 72
Musée des marais salants à Batz-sur-Mer
Oeuvre collective, René-Yves Creston : un artiste en quête d’altérité, éditions CRBC-UBO, 2017. Notamment : « Du croquis de terrain à la publication : le cas du costume guérandais » par Danick Breny

Remerciements

Que soient remerciées toutes les personnes qui m’ont ouvert leurs portes et confié leurs souvenirs et documents. Et tout particulièrement Malou et Françoise Roussel, Gildas Buron et Michaële Simonin pour le partage, les échanges qui permettent d’avancer dans les réflexions autour du patrimoine.

Statue de porteresse réalisée par Jean Fréour devant le Musée des marais salants, laissant libre à l’artiste l’exagération de la représentation de la pose du mouchoir et du remontage de la jupe.